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FLORABOTANICA
L. a traversé le Parc de Mon Repos pour me rejoindre à Paris… C’est toujours ainsi et cela dure depuis presque 1 an. A chaque fois il fait ce trajet pour me retrouver.
L. est un scientifique des plantes et fleurs. Un voyageur aussi. Il aime l’Amérique du sud et le théâtre. Il ressemble a un Argentin et son accent est indéfinissable, mystérieux. Son esprit est toujours en ébullition et sa curiosité immense. C’est justement cette curiosité des choses et de lui même, qui l’a amené vers moi. Étrangement lors de notre première rencontre nous n’avons jamais vraiment parlé de ce que nous allions faire… il s’agissait pour L. de passer avec moi une nuit entière et puis… Laisser faire l’instant ? Ce qui m’a surpris chez lui c’est le contraste de sa personne : L. a un physique discret et porte des lunettes, il a son age tout en étant très vif. Dans l’intimité c’est un tout autre être qui se dévoile : sa nudité est belle, il a un corps de danseur, une peau mat, un grand sourire et des yeux noirs brillants. On dirait à ce moment qu’il a 20 ans…
Laisser faire l’instant. Intimement et dans le secret d’une chambre j’ai naturellement pris le dessus sur lui… Naturellement je me suis imposée de toute la force de mon corps et de mes longs cheveux sombres sur lui, comme un manteau… Naturellement et s’est couché sur le ventre et j’ai attaché ses poignets dans son dos, j’ai maintenu sa tête plongée dans l’oreiller, sans douleur, juste une maîtrise sure et ferme. J’ai pris le fouet posé à la droite de ma main, j’ai caressé ses fesses bombées avec les lanières de cuir, une main toujours sur sa nuque. A cet instant je me sentais lascive, habitée d’un désir qui me prenait dans le bas des reins… quelque chose d’indescriptible qui me donnait des frissons.
Paris était silencieux, l’hôtel était silencieux et j’allais donner un son à tout cela d’un claquement de fouet ! Je voyais L. se cambrer à chaque coup, ses fesses, son corps ondulaient comme un serpent… Je lâchais sa nuque, je reprenais la caresse des lanières, puis je recommençais accroupie sur son dos, vêtue de bas et d’un body de dentelle noire, mes talons s’enfonçant dans les draps blancs du lit, comme des aiguilles de vinyl. Plus L. gémissait de plaisir plus mon plaisir était grand, plus je le sentais s’enfoncer dans l’expression de sa jouissance plus je redoublais de concentration, répondant à chacune de ses ondulations par une tension, plus forte en osmose avec la sienne.
Je retournais L. pour le mettre sur le dos, je le regardais dans les yeux, son visage radieux et souriant d’extase. Il était ainsi offert à moi, les cheveux défaits, le corps sensible, le sexe dressé. Je le regardais de haut en bas, assise sur son ventre mes deux mains lui maintenant les épaules. Il était haletant, les yeux brillant, beau captif, farouche.
J’avais envie de profiter de sa sexuelle vulnérabilité : Alors je m’assis sur sa bouche. J’écrasais son visage avec mes fesses, mon sexe humide sur cette bouche qui me dévorait. Je renversais la tête en arrière pour me sentir encore plus offerte à lui. Qui prenait qui ? Lui moi ? Un seul bloc de chair, sexe emboîté à langue, mêlé dans le plaisir intense. Je me sentais comme une plante et ma sucrine était des racines. Sa salive, sa bouche : l’humus, la terre, la source… La jouissance ultime !
J’avais envie de crier. FLORABOTANICA était en moi.
DSortilège